Le CMPP reçoit une centaine d’enfants par semaine

Des nouvelles extensions sont envisagées pour répondre aux besoins de soins.

Le centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Bagnols-sur-Cèze, dirigé par Serge Capitaine, accueille les enfants et adolescents des Angles et des communes environnantes depuis 2017.
La localisation d’une antenne sur la commune des Angles répond au souci de rapprocher les moyens du CMPP et des besoins de soins pédo-psychiatriques et de rééducation des enfants et adolescents jusqu’à 20 ans, dans un secteur pourtant proche d’une grande ville, mais qui oblige souvent les familles, du fait de la sectorisation des soins, à solliciter le CMPP.

Initialement installé à Villeneuve-lès-Avignon, le centre a déménagé après de très nombreuses démarches de recherche de locaux adaptés pour les personnes à mobilité réduite.

Jean-Louis Banino, maire des Angles, sollicité en 2014, a répondu favorablement, en proposant un local qui, après d’importants travaux, réalisés par les services du patrimoine de la mairie des Angles et le cabinet d’architecte Deloire, a inauguré la structure en septembre 2017.

25 % d’enfants de la commune

Cette antenne accueille chaque année près de cent cinquante enfants pour des diagnostics ou des soins, et c’est près de cent enfants qui sont reçus chaque semaine, environ 25 % de la commune, 25 % de Villeneuve et 50 %, des communes environnantes.

Le travail du CMPP s’avère complémentaire dans leur orientation du fait de l’isolement du centre en l’absence de structure de l’inter-secteur de psychiatrie et de la faiblesse du tissu de praticiens libéraux. Malheureusement, les effets du fort développement d’activité ont entraîné une liste d’attente pouvant atteindre les six mois pour un premier rendez-vous avec le médecin.

Pour réaliser ces actions, le CMPP ne désespère pas d’envisager de nouvelles extensions pour répondre aux besoins en soins pédo-psychiatriques de la population de ce secteur géographique.

CMPP – 21 rue Jean Henri Fabre, 30133 Les Angles – Tél. 04 90 25 92 17

Article paru dans le Midi Libre du 26/05/2019